Edito N° 110 // Avril 2021
Les hémorragies du 3e trimestre surviennent chez environ 2 à 5 % des grossesses. La fréquence des étiologies varie selon les études. Mais dans 5 à 20 % des cas, aucune cause n’est retrouvée.
Les étiologies peuvent être des plus sévères, mettant en jeu le pronostic vital de la mère et de l’enfant [placenta prævia, hématome rétro-placentaire (HRP), rupture utérine, hémorragies de Benckiser], aux plus banales [lésions cervicales, hématome décidual, menace d’accouchement prématurée, début de travail, rupture des membranes]. La physiopathologie de l’hématome rétro-placentaire est maintenant bien connue mais la physiopathologie de la pré-éclampsie n’est pas complètement élucidée.