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Edito N° 144 // Juin 2024

Autrefois maladie rare, l’hyperparathyroïdie est actuellement fréquente et bien reconnue. Elle est la conséquence d’une production excessive et inappropriée d’hormones parathyroïdiennes (PTH) par une ou plusieurs glandes parathyroïdes.

Possible à tout âge, l’hyperparathyroïdie primitive est majoritaire chez les femmes au-delà de l’âge de la ménopause. Elle est le plus souvent asymptomatique et découverte fortuitement à l’occasion d’un bilan sanguin. Le diagnostic est facile lorsque le taux de PTH apparait inapproprié, en regard de valeurs élevées de la calcémie et basse de la phosphorémie. Les hyperparathyroïdies normocalcémiques et celles associées à des complications sont des formes cliniques particulières.

La mise à disposition des moyens diagnostiques simplifiés fait qu’elle est de mieux en mieux recherchée et traitée. Par ailleurs, l’hyperparathyroïdie peut également être une réponse à une stimulation périphérique (PTH secondaire), ou constituer une évolution tardive d’hyperparathyroïdie secondaire avec apparition d’un adénome hypersecrétant (PTH tertiaire).

La prise en charge thérapeutique repose sur des stratégies bien codifiées, distinguant les situations où l’indication chirurgicale est de mise et les protocoles thérapeutiques dans la situation contraire.

Le but de cette monographie est de mettre le point sur les hyperparathyroïdies, leur physiopathologie, leur diagnostic et enfin les stratégies thérapeutiques de chaque entité.

 

Kawtar NASSAR, Soukaina ZAHER, Ahlam AJEROUASSI, Saadia JANANI

Service de Rhumatologie, Centre Hospitalier Universitaire Ibn Rochd de Casablanca.

Faculté de Médecine et de Pharmacie de Casablanca. Université Hassan II.

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