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Les dysthyroïdies : Exploration biologique et pièges d’interprétation (MAP) // N° 141

 

 

 

Les dysthyroïdies sont parmi les maladies endocriniennes les plus fréquentes. Elles sont diagnostiquées de plus en plus souvent du fait de l’apparition de techniques de plus en plus sensibles et de la coordination des informations apportées par la clinique, la biologie et l’imagerie. Ces techniques ne cessent de s’affiner, permettant ainsi un diagnostic de plus en plus précis des dysfonctionnements thyroïdiens.

La mesure des hormones thyroïdiennes repose sur des immunodosages, et le développement de méthodes non compétitives a permis de meilleures sensibilité et spécificité pour la TSH, surtout quand cette dernière est très basse et permet dorénavant de distinguer les sujets hyperthyroïdiens des sujets euthyroïdiens à TSH basse. La connaissance des différentes interférences est obligatoire pour mieux comprendre les discordances dans le couple TSH/Thyroxine libre. Toutefois, une collaboration étroite entre le biologiste et le clinicien permet une prise en charge optimale.

Dans ce travail, on propose une mise au point sur le bilan thyroïdien primaire : TSH, T3 et T4 avec les différents interférences et pièges d’interprétations.

 

Auteurs : G. BEDDOU, R. AMADDAH, M. MOUAMINE, A. BOUKHIRA, S. CHELLAK

Laboratoire de Biochimie-Toxicologie, Hôpital Militaire Avicenne – Marrakech

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